Hivernage de la piscine - 1ère étape
Avec les températures qui chutent ces temps-ci se pose la question de l’hivernage de la piscine. Mon premier hivernage !
comme d’habitude, je fais moultes recherches sur internet pour définir la solution la mieux adaptée à ma situation pas forcément courante : en général, les piscines telles la mienne sont enterrées et les tuyaux se retrouvent donc hors-gel… ce qui n’est pas mon cas !
Le choix d’un hivernage passif s’impose donc naturellement.
Pour les non-initiés (mon cas il y a encore quelques semaines) :
l’hivernage actif consiste à laisser la pompe tourner régulièrement et surtout s’enclencher lorsqu’il y a un risque de gel. Pour ce faire il faut investir dans un petit appareil électronique pour gérer ça. Vu les températures du nord de l’Alsace, et surtout vu que mes tuyaux sont hors sol, cette solution m’imposerait de faire tourner la pompe quasi H24 durant l’hiver…
L’hivernage passif, à contrario, consiste à faire baisser le niveau de l’eau sous les buses de refoulement et le skimmer pour vider les différents tuyaux. On arrête ensuite la pompe et on met dans l’eau des bouées d’hivernage destinées à absorber la pression lorsque l’eau gel en surface. Cette solution, moins chère, nécessite une petite préparation que je vais aborder dans les lignes suivantes et dans les prochains posts.
J’ai donc effectué pas mal de recherches et visité quelques forum pour connaitre les produits nécessaires et la marche à suivre pour retrouver une belle piscine au printemps prochain. Mon pisciniste m’a également bien conseillé. D’ailleurs je vous recommande chaudement leur site que je trouve clair et conçis…et surtout à la portée du débutant que je suis
J’ai donc utilisé les produits suivants :
- Des pastilles de Chlore choc
- un bidon de produit d’hivernage “hivernage pemium”
- du détartrant pour votre filtre à sable
- 17 bouées d’hivernages
- 1 gizzmo et 3 bouchons d’hivernage
Une première chose essentielle : il ne faut pas vouloir hiverner trop rapidement ! L’eau doit être inférieur à 15°C impérativement.
Donc avant tout, petit coup d’oeil au thermomètre qui m’indique une eau à 10°C; C’est parfait.
Deuxième précaution : vérifier le PH.
En effet, si celui-ci n’est pas rigoureusement entre 7,0 et 7,4, la désinfection au chlore choc ne sera pas efficace de façon optimale.
Pour ma part, j’ai pas mal de chlore résiduel lié à un PH un peu trop faible (6,8). Je dois donc rajouter un bon kilo de PH plus que je dilue dans de l’eau puis que je verse devant les buses de refoulement en fonctionnement.
Après ça je peux passer au traitement chlore choc.